Etant passionné par la météorologie, les glaciers et les volcans depuis mon enfance, je me suis lancé dans une licence de Sciences de la Terre et de l’Environnement à l’Université de Bourgogne en 2005.
J’ai ensuite passé une année d’étude à l’université de Reykjavik (Islande) en 2008 dans le cadre du programme Erasmus ou ma passion pour la géologie glaciaire s’est confirmée. J’ai en effet choisi une spécialité en géologie et sédimentologie glaciaire et participé notamment à plusieurs campagnes de terrain au-devant des glaciers islandais.
A mon retour en France, j’ai entamé un master en sciences de la terre spécialisé en sédimentologie à l’université de Bourgogne. Durant ces années de master, j’ai effectué mes premiers travaux de recherche, sous la direction de J-F. Buoncristiani, sur des thématiques liées aux glaciations pléistocènes. J’ai notamment travaillé sur le rôle de la circulation d’eaux de fonte en surpressions sur le façonnement de certains lapiazs calcaires jurassiens mais aussi sur la caractérisation de séquences sédimentaires de déglaciation en Irlande.
Durant cette période, j’ai également participé à d’autres projets visant à caractériser la dynamique sédimentaire sous des « ice-stream » quaternaires ou encore l’évolution actuelle de la balance de masse d’un glacier de la chaîne des Cascades (collaboration avec « Swansea University » et « Oregon State University »).
A la suite de mon master, j’ai bénéficié d’une bourse de thèse ministérielle et d’un financement GDF Suez dans le but d’étudier les impacts géomorphologiques (ex : formation des vallées tunnels), paléoenvironnementaux et réservoirs du développement de surpressions de fluide dans les sédiments glaciaires et marins profonds. Ces recherches réalisées en collaboration avec J-F. Buoncrstiani, M. Guiraud (Biogéosciences), Eric Portier (GDF Suez) et John Menzies (Brock University) se sont basées sur l’observation d’objets naturels, à l’échelle macroscopique et microscopique. Mes activités de recherche m’ont emmené sur des terrains sédimentaires glaciaires ordoviciens (Maroc, Algérie) et quaternaires (Islande, Canada) mais aussi sur des sites marins profonds fossiles d’âges crétacés (Bassin Vocontien, Sud-est de la France) ou paléocènes (Panoche Hills, Californie).
En septembre 2015, j’intégré le département de Géosciences de l’Université du Mans en tant que Maître de conférences. Dans le même temps je deviens officiellement rattaché au Laboratoire de Planétologie et de Géodynamique de Nantes (UMR 6112).
Dans le cadre de projets en cours ou à venir, je continue de m’intéresser aux liens entre déformation, surpressions fluides, géomorphologie et réservoirs, à différentes échelles, et en se basant sur une approche combinant études de terrain et modélisation analogique (compréhension de la dynamique glaciaire passée et actuelle, impacts des surpressions de fluide sur la déformation des sédiments et leurs propriétés réservoirs, etc…).
Ces différents projets m’amènent à collaborer avec de nombreux collègues issus de laboratoires français (Biogéosciences, Laboratoire de Géographie Physique, LPG Nantes) ou étrangers (Brock University, Sheffield University, British Geological Survey).